Au lendemain de mon séjour auprès de certains des cols les plus mythiques du Tour de France, après avoir gravi des pentes aux pourcentages infernaux, je vous confirme que la machine humaine est une formidable merveille et que, comme moi-même, chacun de vous est capable de réaliser des challenges qui peuvent vous paraître insurmontables.
Un premier constat après avoir vaincu les cols de La Croix de Fer et du Glandon : je ne suis pas sûr que ce dernier représente une difficulté beaucoup moindre que l'ascension du Ventoux ou du Galibier. Dans les jours à venir, je ferai une étude superposée des profils de ces cols afin d'en avoir le coeur net. La montée du col du Glandon notamment, dont on ne parle que très peu, me semble d'une rudesse impitoyable dans le final qui, lorsque je l'ai descendu en voiture sur ses 3 derniers kilomètres, vous plante un doute dans la tête quant à votre capacité à monter de tels pourcentages sur une distance aussi longue. Je me suis dit : " C'est pas possible : tu vas poser pied baron "! J'ai eu beau chercher des angles les plus explicites pour les photos, je ne suis pas parvenu tout-à-fait à reproduire, à leur vue, les impressions ressenties dans la réalité.
En attendant le récit de ces deux ascensions, voici quelques photos pour vous faire patienter et vous montrer que je pensais à vous tous.