My God ! Voilà 1 mois et demi que je n'avais plus posé les fesses sur la selle de mon SOBOL remisé au fond de mon garage pendant tout ce temps en attendant des cieux plus cléments ! C'est à la faveur d'un déplacement sur ROCHEFORT, dans le 17 (Charente Maritime), que j'ai profité d'une accalmie pour remuer mes mollets engourdis !
Je suis parti sur le vélo équipé de mon androïd sur lequel j'avais installé Runtastic Pro mi octobre (J'avais installé Run GPS Trainer UV également, mais j'en étais resté à la version d'essai). Le logiciel fut très très utile pour l'occasion car j'allais rouler en paysages inconnus, un peu au pifomètre bien qu'influencé, pour la direction du départ, par le sens d'un vent qui soufflait tout de même assez fort.
Après quelques kilomètres je passai sous l'ancien pont qui enjambe la Charente tout juste avant d'entrer dans Tonnay-Charente que je traversai pour prendre la direction de Rochefort non sans marquer une pause pour photographier l' église Saint Etienne Saint Nicolas, construite dans les années 1500, en pensant à mes amis Cigogne et l' Ariégeoise qui n'en ratent pas une pour leur ami JP37 !
Sur la route qui descendait vers Rochefort, je progressai péniblement contre un vent extrêmement soutenu jusqu'à ce que je prenne la direction du centre ville, abrité par les habitations un peu plus denses et après avoir changé légèrement mon orientation vers le sud-ouest. En passant à proximité du lycée polyvalent Marcel Dassault , je m'attardai pour prendre un cliché de l'établissement puis je repris ma progression dans la cité des Demoiselles en ayant pour objectif de me diriger vers la Base aérienne n° 721 élevée sur la commune de Saint-Agnant.
J'y avais là quelques souvenirs de joyeux moments vécus avec mon ami Burt à l'occasion du stage de Cadre de Maîtrise suivi au cours de ma carrière passée dans l' Armée de l' Air. L'aspect juvénile de nos visages nous avait valu, à l' époque, d'être appelés "Les poupons" par nos collègues de classe !
Il me fallait franchir la Charente en empruntant le viaduc du Martrou, nouveau pont mis en service en 1990 à proximité du pont transbordeur qui fait partie des 8 derniers ponts transbordeurs en activité de par le monde. Je mis pied à terre lorsque je fus arrivé au point le plus haut du viaduc pour prendre quelques photos des marais alentours. Un vent infernal me secouait et je me campai solidement sur mes jambes pour éviter de trop remuer au moment d'appuyer sur le déclencheur du Galaxy SIII. Finalement, n'étant pas trop sûr de moi quant à l'itinéraire à suivre pour ne pas m'égarer dans la campagne rochefortaise, je pris tout à gauche après le viaduc sans prendre la direction de la base de Rochefort-St-Agnant mais Saint-Hippolyte, un village situé non loin de Cabariot, mon point de retour. Je profitai enfin d'un vent favorable assez fort pour rentrer au bercail. Il n'y avait pas grand monde sur les routes : je grignotai le retard que j'avais sur un cycliste repéré après le rond point d' Eschillais. Bien que n'étant pas parti, contrairement à l' accoutumée, avec la moindre prétention quant à ma moyenne, je m'efforçai de tenir une cadence soutenue qui me fit remonter la moyenne de 21km/h à près de 25km/h avant d'entrer à St Hyppolyte où j'optai pour une route qui devait me ramener sur Tonnay-Charente. Ce fut le cas, en effet, et je pus franchir à nouveau le très ancien pont suspendu de Tonnay-Charente, construit en 1851 et qui n'est plus réservé qu' à la circulation des cyclistes et des piétons.
Une courte halte pour quelques clichés puis reprise de ma progression, traversant la ville en suivant la direction de Saintes.
Je rejoignis la D137 sur 1km environ avant de tourner à gauche pour arriver à la Cassotière, clôturant ma petite sortie de 30km à un peu moins de 25km/h de moyenne. Évidemment, ce n'est pas particulièrement ce que l'on peut appeler une "perf", mais l'essentiel est que j'ai mis fin aujourd'hui à une longue disette cycliste. Cette fois, j'ai honoré plutôt le terme "touriste" que celui de "cycliste", et ce n'est pas plus mal, ma foi, dans une région où il y a tant à voir. Pour le coup, je vous invite à consulter le site internet de l' Hermione, frégate de La Fayette qu'un groupe de passionnés reconstruit à l'identique depuis 1997 dans l'ancien Arsenal maritime ; celui de la Corderie Royale ainsi que les liens que vous avez pu apercevoir plus haut.