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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 01:50

 

DSCF7678 Ce dimanche de Pâques, 4 avril 2010, s'est déroulé le 14e challenge cyclotouriste organisé par "Les Jacques" de Camblain-l'Abbé. Gilles était fidèle au poste, comme prévu avec le Président, avec son podium et sa sono ; rien n'avait été laissé au hasard et, comme à l'accoutumée, la manifestation n'a été entâchée d'aucune mauvaise DSCF7731surprise sauf...Mein Gott : le soleil n'a pas respecté le rendez-vous et ne s'est pointé sur la région que le lendemain, jour de la sortie de GRENAY ! (y-aurait-il plus de chrétiens dans cette contrée que dans la sainte paroisse de Camblain-l'Abbé ?). Un autre désagrément, sans grands dommages qui a, tout au plus, abîmé provisoirement la jolie jambe d'une charmante demoiselle que d'aucuns se sont empressés de dorlotter (en se limitant à la jambe, bien sûr !- Les proches de l'élégant secouriste le reconnaîtront à sa gourmette...!). Là, je suis un peu vache quand même...!

   Quoiqu'il en soit, la pluie du matin n'arrêtant pas le pélerin, les "ceusses" qui n'étaient pas partis à Rome pour récupérer les cloches ou qui n'étaient pas désignés pour la récolte des oeufs sur des terres étrangères se sont fait violence afin d'être présents dans nos murs à partir de 07h30. Médaille DSCF7727d'honneur : les belges, venus du diable vauvert, présents dès l'ouverture des guichets ! (Celui que l'on voit ci-contre vient de rentrer : il est déjà "crapé").

   J'en connais d'autres venus d'au-delà d' Amiens, dont le nom laisse à penser qu'ils sont prêts à tout pour un bain de boue : "Les Fousgueux" ! Sur la photo, ils sont encore "nickel-chrome" : ils ne sont pas encore partis !

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  D'autres encore méritent un accessit bien qu'ils ne soient pas venus de très loin, mais ils ont eu la sympathie de déroger à leur calendrier prévisionnel en s'éloignant de leurs bases administratives, j'ai nommé Les Poulouches que je vous présentais lors de l' Assemblée Générale de la Section "Cyclo" du S.L.C. ALLOUAGNE  : nous en attendions 4 sur le bitume, ils se sont déplacés à 7 pour honorer notre invitation. (Ne recomptez pas sur la photos ; il n'y en a bien que 6, mais le septième est arrivé un quart d'heure en retard : il avait encore une vache à trairDSCF7681e ! - Photo du quidam dans l'album).

  Mes amis Allemands ont également fait le déplacement de Jugenheim (près de MAINZ), et se sont rendus compte de l'effervescence qu'occasionnait une telle concentration. Ils n'ont pas roulé. Ils devaient néanmoins partager nos libations d' "après-matcDSCF7734h" mais, devant tant d'animosité et voyant tous ces gens embourbés de la tête aux pieds, (ça leur a peut-être rappelé de mauvais souvenirs...!) ils ont préféré nous laisser à nos occupations, pensant peut-être que le pire restait à venir ! (Entre nous, c'est peut-être bien le pire qui s'est passé quand certains se sont juchés sur des chaises...!)  

Bref. En tous cas, nous avions tout prévu pour encourager les vaillants cyclotouristes et vététistes à aller jusqu'au bout de leur idée d'enfourcher leur machine malgré un temps de Noé :

  DSCF7707Des personnes ajoutaient à leur charme la perspective de dévorer un bon casse-croûte après les efforts consentis, tandis qu' à la table d'inscription, d'autres mignonnes attiraient de leurs sourires et autres appâts les malheureux forçats de la route et des chemins boueux, sans oublier les infatiguables DSCF7689marcheurs ! Comment voulez-vous résister ?!!

   Ainsi, environ 450 participants ont été recensés, malgré les circonstances défavorables pendant que, discrètement, certains s'activaient à d'autres tâches au service de notre communauté :  

Travail de l'ombre : le roi du concombre !

   

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  Maintenant, je vais laisser la place aux athlètes en les remerciant d'avoir eu la gentillesse de participer à notre challenge nonobstant les conditions climatiques désastreuses et en se privant de la chasse à l'oeuf qu'ils ont sacrifiée en notre faveur. Seulement quelques images ; pour ceux qui ne s'y retrouveront pas, ils peuvent visionner l'album ci-contre. 

 

 

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Est-il utile de préciser que nos atouts ne s'étaient DSCF7708pas bornés qu'à l'attirance que peut exercer la gent féminine sur nos pauvres hommes : ainsi qu' Ulysse se voyant pris aux pièges de Charybde, ils pouvaient penser trouver une issue salutaire en s'éloignant des nymphes du bureau d'inscription ! Que nenni : ils tombaient immanquablement sur Scylla : le beau jeune homme grisonnant bien campé derrière le bar qui semblait leur dire : "Allez rouler, mes petits, je vous attends au retour avec une bonne mousse bien fraîche ! Ah, le bougre !!!DSCF7717

 

 

Cela dit, nous étions quand même près d'eux dans la peine et nous avions prévu un réconfort plus que moral à quelques endroits situés sur leur parcours. DSCF7718

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     C'est bien là que l'on a pris la mesure du mérite des cyclos et vététistes à rouler d'un temps à ne pas mettre un gendarme dehors ! (Il semble que l'on en ait vu pourtant...mais ils ne couraient pas après les brigands : les jumelles qu'ils avaient dans la voiture devaient servir à surveiller les vols d'oiseaux sauvages, dans cette grande et belle nature où nous étions ! En fait, ce devait être des gens  d'âme, tout simplement !) 

 

Le ravitaillement est un endroit privilégié car, voyant les galériens à l'arrêt, on a tout loisir de leur dire un mot, de les prendre en photo et de connaître mieux l'équipement de leurs clubs.

 

 

 

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  Pour le cas où le matériel se serait trouvé défaillant, une assistance technique avait été prévue : CAPSULE CYCLE (Centre commercial AUCHAN à Arras) DSCF7726ayant offert son concours pour faire face à tout problème technique rencontré par les participants sur les parcours VTT ou sur les parcours routiers. (Beaucoup moins de soucis avec les marcheurs...pour lesquels la kinésithérapie a été éludée ! - mais, amis marcheurs, pourquoi ne pas avoir une petite crampe à l'arrivée ? Avec tous les kiné qui demeurent à Camblain, on pourrait bien en trouver un l'an prochain qui vous répare, vite-fait bien-fait , une petite douleur au mollet ou le caprice d'un adducteur !)

 

   

Après l'effort, le réconfort : voyez donc dans quel état les mamans vont retrouver leurs petits :DSCF7763

 

 

 

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  Oui, Monsieur le Maire, vous pourriez bien avoir à faire avec la famille si vous renvoyiez chez eux des papas dans cet état-là ! Aussi tout était également prévu pour leur refaire une santé et...une beauté serait beaucoup dire, mais au moins une propreté qui puisse leur permettre de rentrer à leur domicile sans recevoir les foudres de leur légitime ! Pour la propreté, les douches installées dans les nouveaux locaux du terrain de football avaient été mis à la disposition des plus "embourbés", et pour ce qui est de leur santé, cassDSCF7745e-croûtes et boissons diverses (...) leur ont été distribués dans la bonne humeur, voire l'allégresse :DSCF7751

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans quelques jours,  les festivités "d'après-match " !

Merci pour votre attention !

  

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 11:41

Il y a une quinzaine d'années, attablés dans un restaurant d'Empuriabrava, en Espagne, nous avons fait la connaissance d'un jeune couple allemand à l'abord très sympathique.couple-allemand-veranda-040502.JPG De retour en France, nous avons gardé le contact avec ces personnes et depuis, nous nous recevons, en principe, une fois par an. C'est à cette époque que j'étais remonté sur un cycle. Quelques années plus tard je me suis dit qu'il serait formidable de me rendre chez eux "à bicyclette" ! Un jour je me suis décidé à réaliser ce projet.

En juillet prochain, je prendrai la route pour la sixième fois afin de rallier à vélo Camblain-l'Abbé à JUGENHEIM-IN-RHEINHESSEN Eglise de Jugenheimoù résident mes amis Allemands. Jugenheim est un gros village d'Allemagne entouré de vignobles, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de MAINZ-am-RHEIN (Mayence), ville natale de Gutenberg.Rue-et-Eglise-Jugenheim.jpg

Je ne sais pas si je parviendrai à vous faire ressentir le sentiment de liberté et l'enchantement que je ressens à chacune des éditions d'un tel voyage. Si je devais me résoudre à ne plus me mettre en selle pour traverser les paysages qui m'emmènent de l'Artois jusqu'en Rhénanie-Palatinat, je serais en proie à une énorme frustration.

L'itinéraire que j'ai choisi la première fois ne comptait que 5 étapes. Il a évolué en fonction de centres d'intérêts qui m'éloignaient du chemin le plus direct, mais aussi afin d'éviter certaines difficultés d'orientation et enfin, pour  satisfaire l'envie de descendre la Moselle jusqu'à KOBLENZ (Coblence) où elle rejoint le Rhin après avoir traversé paresseusement, en dizaines de méandres, des paysages et des villes d'une beauté rare. Ainsi, dès la deuxième aventure, je portai à six jours la durée de cette longue et merveilleuse escapade.

Aujourd'hui, j'entamerai le récit de cette expérience en vous faisant la description globale de chacune de ces étapes afin que vous puissiez, par la suite, situer chaque endroit, chaque ville ou village que je tenterai de vous décrire dans des articles particuliers.

 

Une carte vous sera de la plus grande utilité pour suivre le cheminement de ce parcours avec la clarté nécessaire au repérage des villes et villages cités. ViaMichelin me semble une bonne solution.

 

- CAMBLAIN-L'ABBE  -   EPARCY (02500)....130kmDSC01076.JPG

CAMBLAIN-L'ABBE, Arras, Tilloy-les-Mofflaines, Vis-en-Artois, Cambrai, Solesmes, Landrecies, La Capelle, EPARCY

Direct sur Cambrai puis, direction La Capelle. Les deux dernières années, je quitte la nationale pour passer via Solesmes et Landrecies. Plus long, plus difficile sur la fin, mais la traversée de l'Avesnois est bien plus agréable.

 

- EPARCY (02500)  -  MARGUT (08370)......126km

EPARCY, Aubenton, Rumigny, Signy-l'Abbaye, Poix-Terron, Flize,

SedDSC00479.JPGan, Wadelincourt, Remilly-Aillicourt, Carignan, MARGUT

Sortie d' Eparcy : campagne avec bocage verdoyant. Très vallonné. Itinéraire souvent modifié aux approches de Charleville-Mézières et Sedan : grosses difficultés de s'orienter dans l' agglomération de ces deux grandes villes. Troisième tiers du parcours plus plat, mais à l'arrivée : un mur long de 300m en haut d'une butte coiffée par l' Ermitage de St Walfroy. Sur ces 300m sont maçonnées, de part et d'autre de la route dont la pente doit dépasser 15%, les 14 stations du Chemin de Croix de la Passion du Christ !

 

- MARGUT (08370) -  ECHTERNACH (LUX.)...130kmDSC02306.JPG

MARGUT, Martelange, Grevels, Ettelbrück, Dillingen, ECHTERNACH

3 km après le départ, je rentre en Belgique et je rejoins le Luxembourg à la ville-frontière de Martelange. Aucun souci sur cette étape dont je n'ai jamais modifié l'itinéraire. Je traverse le Luxembourg de part en part pour arriver à ECHTERNACH où j'ai trouvé un hôtel qui me va à ravir : "Le Petit Poète" !

 

 - ECHTERNACH (LUX) - GEROLSTEIN - COCHEM (ALL).103km (2006)

ECHTERNACH, Bitburg, Mürlenbach, Gerolstein, Mehren, Büchel, COCHEMDSC01299.JPG

"Il suffit de passer le pont"... qui enjambe La Sûre et je suis en Allemagne. J'ai emprunté cet itinéraire qui m'éloigne du tracé idéal pour traverser les villes de Bitburg (gigantesque brasserie) et Gerolstein (ville d'eau gazeuse et ancien sponsor de l'équipe professionnelle Gerolsteiner. Je monte plein Nord jusque Gerolstein puis, plein Ouest jusque Büchel avant de redescendre sur Cochem, ville située sur la Moselle.

 

DSC01281.JPG

 - COCHEM (ALL)  -  TRABEN-TRARBACH (ALL)....67Km (2006)

COCHEM, Alf, TRABEN-TRARBACH

Petite étape le long de la Moselle pour rejoindre Traben-Trarbach, un petit parcours rendu nécessaire en 2006 pour aborder, le lendemain, l'ultime randonnée de 90km.

 

 

- ECHTERNACH (LUX.) -  TRABEN-TRARBACH (ALL.)...121KmDSC00565.JPG

ECHTERNACH, Wasserbillig, Trier (Trèves), Mehring, Trittenheim, Bernkastel-Kues, TRABEN-TRARBACH

Après avoir galéré les années précédentes sur cette étape (portions de routes à grande circulation, difficultés à trouver le bon chemin), j'ai tracé ce nouvel itinéraire pour 2008 et 2009.

Au sortir d'Echternach, je longe La Sûre (Sauer) côté Luxembourgeois jusqu'à Wasserbillig, là où la rivière se jette dans la Moselle. On rejoint l'autre rive sur un bac pour se trouver en territoire allemand. A Trier, je retrouve l'ancien itinéraire jusqu'à Traben-Trarbach.

- TRABEN-TRARBACH (ALL) - RHENS am RHEIN (ALL)...116Km (2008-200DSC00625.JPG9)

TRABEN-TRARBACH, Bremm, Cochem, Löf, Koblenz, RHENS

Je continue de rouler le long de la Moselle. En 2008, j'ai voulu suivre sa vallée jusqu'à Koblenz où elle rejoint le Rhin. Ses méandres m'y emmènent. Je remonte alors le Rhin jusqu'à Rhens pour équilibrer la distance de cette étape avec l'ultime trajet du lendemain, long d'environ 80km.

 

- TRABEN-TRARBACH (ALL) - JUGENHEIM (ALL)..... 90kmDSC02444.JPG

TRABEN-TRARBACH, Rhaunen, Kirn, Waldböckelheim, Rüdesheim, Bad-Kreuznach, JUGENHEIM

Je quitte le lit de la Moselle : 5km de montée sévère. Après Rhaunen, Kirn (grande brasserie...encore), puis descente vers Rüdesheim, Bad-Kreuznach. Les 10 derniers kilomètres sont très accidentés.

  

- RHENS (ALL)  -   JUGENHEIM-in-RHEINHESSEN (ALL)..  78Km (2008-2009)

RHENS, Bacharach, Bingen, JUGENHEIM

Je poursuis le long du Rhin jusqu'à Bingen. Le Rhin continue son chemin vers MAINZ (Mayence). Je galère depuis 2 ans pour terminer les 20 km qui me séparent de JUGENHEIM... Cette année, je chercherai pour la troisième fois le meilleur parcours pour achever dans de bonnes conditions cette sixième édition de Camblain-l'Abbé à Jugenheim.

 

 

 

 

Pour construire mon itinéraire, il me fallait concilier plusieurs facteurs. En premier lieu, j'ai fixé la distance de chaque étape dans une fourchette de 90km à 120km. Sans prendre les axes principaux -sauf pour le premier jour où j'allais au plus direct pour rejoindre LA CAPELLE - je devais trouver de bonnes départementales joignant des villes ou villages où je pouvais me DSC00463.JPGrestaurer et, le soir, trouver un hôtel ou un gîte agréable et accueillant. Globalement, j'y suis assez bien parvenu. Il est vrai que, la première fois surtout, je me suis trouvé dans quelques galères (via-michelin m'ayant dirigé sur des chemins qui auraient enchanté des vététistes, ou alors les panneaux indicateurs inexistants ou ambigus par rapport aux plans que j'avais emportés ; enfin il m'est arrivé, une fois seulement qu'un hôtel soit déficient), et la longueur des étapes  fut souvent prolongée de quelques kilomètres qui, ce qui est étonnant, sont plus longs à la fin qu'au début de la journée !

Une fois l'itinéraire arrêté, les chambres réservées, il faut se consacrer à l'équipement. Il faut alors être pragmatique : ne pas trop charger la mule, mais ne rien oublier de l'essentiel. D'ailleurs, il ne faut emmener QUE de l'essentiel ! Pas de place pour le supperflu, pour la garde-robe du gentleman coquet, pour la trousse de maquillage hyper garnie ! L'ESSENTIEL seulement. Il faut donc cerner les besoins impératifs et emmener les quantités minimales. Pour cela, j'ai eu recours aux échantillons (dentifrice, mousse à raser, after-shave) petite brosse à dent de voyage ; minis pots de crême, d'onguents, de pommade réparatrice ; quelques comprimés pour maux de tête, quelques petits pansements et enfin un ou deux préservatifs pour faire face en toute sécurité à un viol éventuel (...je plaisante, natürlich !). Pour les vêtements : pas de folie. Deux tee-shirts, un ou deux bermudas, un pare-vent anti-pluie, 2 paires de chaussettes, une paire de chaussures "bâteau" ou des mocassins. Un peu de ravitaillement : barres de cDSC01041.JPGéréales, fruits secs. Inutile d'en prendre trop : le recomplètement peut se faire en s'arrêtant dans des magasins des villes traversées et, au petit-déjeuner il est possible de se faire des petits "en-cas" pour la matinée.

Surtout ne pas oublier : un appareil photos numérique que je fixe au vélo, contre la potence du guidon, le téléphone (sans lequel je me sens tout nu) et son chargeur, lunettes de vue et...quelques feuilles de papier toilette....on ne sait jamais !

Ensuite : un peu d'argent liquide, la carte bancaire avec laquelle je règle la plupart de mes dépenses, un crayon à papier pour noter mon kilométrage et mes horaires, un stylo à bille et, pour terminer : très très important : le dossier d'une quarantaine de feuilles composé des plans, itinéraires etDSC01041bis.JPG récapitulatifs étape par étape, soigneusement ordonnées.  Posé sur la balance avant le départ, le sac à dos pèse 5kg. Il me reste à planter dans ce sac un drapeau tricolore et un drapeau allemand.

Me voilà équipé, prêt pour l'aventure solitaire de 700km, en croisant les doigts qu'il ne pleuve pas et que "les vents soient favorables" ! Départ 09h00 !

DSC01045.JPG Le temps de vous laisser "assimiler" cet article et je reviens vers vous pour la description de la 1ere étape :

Camblain-l'Abbé - Eparcy

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 16:36

Le 19 février dernier je vous présentais le 14e challenge des Jacques.

L'échéance approche et, après la sortie organisée par les "Fun-Rider" d'Agnez-les-Duisansbandeau-20haut.jpg dimanche dernier, "LES JACQUES" vont, à leur tour, recevoir les amateurs de vélo sur route et vététistes de la région ainsi que des marcheurs qui profiteront des chemins et sentiers qui traversent notre belle commune.

 

DSCF7148 

 Cette année, mes amis du S.L.C. Allouagne viendront nous rendre visite et nous feront l'amitié de partager notre repas.

En réunion le 19 mars, l'état-major des Jacques a peaufiné son programme et la répartition des tâches a été soignée afin d'optimiser les capacités d'accueil du club à tous les points stratégiques de la manifestation : marquage, inscriptions, ravitaillements, casse-croûte et boissons "revitalisantes", lavage vélo, intendance, etc...

 

Si vous n'êtes pas de Camblain-l'Abbé, proposez à vos amis de vous accompagner pour venir vous dégourdir les jambes sur nos terres, à vélo ou à pied. Vous ne serez pas déçus de l'accueil qui vous sera réservé et vous repartirez chez vous avec un apétit féroce ! DSC01383

Des invités de dernière minute viendront se joindre à nous : les amis Allemands qui me reçoivent lors de mes périples de juillet me rendent visite ce week-end pascal. Autant que vous soyez au courant dès mainDSCF1116.JPGtenant afin de vous replonger dans vos livres d'école ou votre méthode Assimil !

Ce sont deux couples qui habitent Jugenheim in Rheinhessen, un gros village niché au milieu des vignes à quelque 20km de MAINZ-am-Rhein (Mayence).

DSC00795.JPG

 

 

 Les dames sont charmantes et les hommes sont de fameux gaillards. L'intendance aura-t-elle provisionné suffisamment de fûts de bière pour dés-assoiffer ces visiteurs d'outre-Moselle ?! En tous cas, nous allons leur montrer ce qu'est l'accueil chez les Ch'tis mais, à la place de certains, je ne chercherais pas à rivaliser !!

 

BON CHALLENGE A TOUS !

ET BIENVENUE A CAMBLAIN-L'ABBE

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 09:13

Après avoir monté le Mont Ventoux en fin de matinée et m'être ressourcé l'après-midi en visitant le paisible village de SAULT , je passai une excellente nuit réparatrice. Je me levai vers 08h00 et, sur le coup des 10h00  je pris la route en direction de BEDOIN. Pour ma part, mon contrat était rempli et j'étais beaucoup plus serein que la veille à la même heure.DSCF4125
Néanmoins, je souhaitais faire l'ascension du Mont Chauve en voiture afin de me rendre compte de sa difficulté. Arrivé au centre ville de Bédoin je laissai la place sur ma gauche et j'entrepris la montée. D'abord 5km environ très vallonnés et sinueux puis, vers 8km, je franchis le col de la Madeleine (?!). J'étais très surpris de voir ce col aussi célèbre à une aussi basse altitude ! - J'ai appris par la suite que cette petite bosse n'avait rien à voir avec le fameux Col de la Madeleine, culminant à 1984m (un panneau l'affiche à 2000m) qui se trouve en Pays de Maurienne - Toujours est-il qu' après ces 8km plutôt "tranquilles", je me suis dit qu'il ne restait plus que 13km pour arriver au sommet et, quelque soient les difficultés à venir, elles ne devaient pas être beaucoup plus insurmontables que celles rencontrées la veille. Je me décidai alors à entreprendre ma seconde ascension. Je fis demi-tour et rejoignis Bédoin.
DSCF4125aQuelle ne fut pas ma surprise lorsque, après être entré dans la ville en cherchant une place pour garer la voiture, j'aperçus en face de moi un panneau de signalisation indiquant sur la gauche la direction LE MONT VENTOUX 21KM...! Fan de lune !!!
En consultant la carte routière, je me suis rendu compte que j'avais emprunté la route qui rejoint Bedoin à MALAUCENE, troisième "ville-départ" possible pour l'ascension du Géant de Provence ! C'est donc que l'affaire était réellement plus corsée que la veille ! Qu'à cela ne tienne : depuis mon demi-tour pour rejoindre Bedoin, l'idée de gravir les nouvelles pentes avait déjà bien fait son chemin dans ma tête au point que je sentais mes jambes quasiment en train de pédaler avant de stationner ma voiture ! Peu après avoir pris la direction indiquée, j'arrivai devant une sorte de chalet en retrait de la route duquel sortaient des cyclistes en tenue blanche qui venaient de s'inscrire avant d'enfourcher leur machine. Dès lors, tout se passa très vite : Une place : je gare la voiture, je sors le vélo du coffre, je prends quelques barres de céréale, contrôle du bidon, je verrouille la Benz, je remets le compteur du vélo à zéro... C'est parti...!


Alors là, on ne fait plus le mariole ! Je vous assure que la plus belle fille du monde aurait pu passer à deux pas, je ne m'en serais pas soucié plus que de mon premier string ! D'accord, je pouvais considérer que j'avais déjà rempli mon contrat la veille. Mais, à partir du moment où l'on se remet en selle, le stress revient et on tient à relever le défi au pied duquel on s'est placé. Il fallait absolument gérer l'effort pour se hisser jusqu'au plateau éventé de la montagne couverte de pierres blanches. En parlant de plateau, je partis directement sur le 39. A l'arrière, je pouvais évoluer jusqu'au 27. Après avoir parcouru une centaine de mètres, un vététiste arrivant de la droite se trouva à mes côtés. Un petit "bonjour, comment ça va ?"... il me répond en anglais, le bougre !!! Tout de suite j' enclenche une disquette enfouie dans mon cerveau, tout en dessous des autres, et je reprends une petite conversation très courte avec l'étranger, puis je lui explique qu' à présent, il fallait cesser de bavasser car l'heure était à la concentration et à la gestion de la respiration car on ne s'attaquait pas là à une partie de plaisir ! (je vous rassure : je le lui ai fait comprendre vite fait bien fait par des termes beaucoup plus explicites, à la portée de mon vocabulaire !). Je le laissai "sur le bord de la route" (je plaisante...) et pris ma cadence. Pendant quelque 5km à peu près, la montée se fait à pente moyenne de 4,5%, ce qui permet de se mettre en jambes. Puis, à hauteur de ce que l'on appelle "Le tournant de Saint Estève", on entre alors dans la forêt sur une portion de 8km où la pente ne descend jamais en dessous de 9 %, certains tronçons de 200m atteignant 11,5%. Inutile de vous dire qu'on roule "tout à gauche" et qu'on ne fait pas le fier. Le plus souvent je regardais les 3 mètres de bitume qui se déroulait devant moi et la vitesse qu'affichait mon compteur qui oscillait entre 8/9 km H et 12/13 km h. De temps en temps je dépassais certains des cyclistes rencontrés avant mon départ.DSCF4127 A l' accent avec lequel ils répondaient "bon' jourrr" au salut que je leur faisais, j'ai compris qu'ils étaient Hollandais ou Flamands (bien qu'ils ne fussent pas roses !). Bon, là je rigole, mais à ce moment-là je ne pensais pas à plaisanter. D'ailleurs, j'ai failli soudain me faire enrhumer par un p'tit jeune de 35 printemps environ qui devait monter à 15 km h au moins !!!
Ce qu'il ne faut jamais faire : essayer de prendre le train d'un cycliste qui vous passe. Il faut absolument se concentrer sur son propre rythme et se motiver en gérant son effort. Un effort constant, certes, mais pas violent car il faut conserver de la réserve pour DSCF4126les portions les plus difficiles du parcours. Ne pas regarder au loin trop souvent car cela vous donne l'impression de ne pas avancer et risque d'engendrer le découragement. Simplement jeter un oeil pour se donner des objectifs : le prochain virage, une aire de stationnement, un cycliste que l'on "gratte" - toujours en gardant à l'idée qu'il ne faut pas se presser de le rattraper mais surtout conserver sa cadence -,  etc...
A la faveur d'une pente moins sévère, je pensais à manger un bout de pâte de fruit et avaler une gorgée d'eau. Kilomètre après kilomètre, mon organisme assimilait l'effort constant et je ne me sentais pas en péril à aucun moment. Lors d'un virage en "s", l'assistance technique des hommes en blancs ravitaillait des cyclistes à l'arrêt et s'apprêtait  à  en accueillir quelques autres que j'avais dépassés. Un passage un peu moins rude et j'aperçus le Chalet Reynard.Le-Chalet-Reynard1.JPG
Le Chalet Reynard
est un restaurant créé en 1927 pour que skieurs, randonneurs et touristes, automobilistes ou parapentistes puissent se restaurer et se reposer. C'est là que, le plus souvent, les hommes reprennent des forces avant d'aborder la dernière partie de l'ascension du Mont Ventoux longue de 6km. C'est à partir de cet endroit que le paysage devient lunaire, la végétation inexistante laisse la place à un immense chaos de pierres blanches que le vent peut fouetter à une vitesse qui accentue considérablement la difficulté de la montée. Je n'avais jamais envisagé, sauf nécessité impérative, de mettre pied à terre et je passai devant le Chalet Reynard en profitant des quelque 2 à 300 mètres de profil quasiment plat pour relâcher mon effort. Mais, très vite les muscles sont sollicités à nouveau et le compte à rebours commence : 6 kilomètres, puis 5, puis 4 kilomètres. L'effort devient intense et sa durée - environ 1h30 - commence à durcir les jambes. Une pointe s'amorce sur le dessus de ma cuisse gauche. J'appuie sur ma jambe avec la main pour soulager mes musLievre-copie-1.jpgcles. La douleur semble d'estomper. Plus que 2km... On a l'impression de ne pas avancer. Il me fallait un lièvre (...) Quand on lève les yeux on peut voir le profil de la route que l'on va atteindre en distinguant d'autres courageux qui semblent faire du sur-place, la tête rentrée dans les épaules. On commence à dépasser des cyclistes à pied, ou assis sur le bord de la route, victimes de crampes. Plus qu'un kilomètre... Dieu que c'est long ! Les muscles sont durs et il faut malgré tout pousser sur les pédales...Pourvu quDSCF4134e ça tienne, pourvu que la crampe n'arrive pas...Ce serait bête, aussi prêt du but. C'est la crainte mais, il faut de toutes façons appuyer, maintenir l'effort. Le compteur affiche 9, 10 km h. Qu'importe : l'essentiel est d'avancer. Plus que 300m. C'est long. On commence à voir un peu plus de personnes sur le bord de la route, des voitures, des allées et venues : le sommet est proche. Les 100 derniers mètres sont enthousiasmants : on y arrive, on le tient, on a le coeur gonflé à bloc et on franchit le dernier virage en entendant à peine les applaudissements des amis, des familles, des cyclos arrivés avant nous. Ce sont les 30 derniers mètres et on ne peut résister à se mettre en danseuse et livrer ses dernières forces dans un sprint laborieux mais qui donne l'impression de terminer avec panache !
Quelques secondes pour reprendre mes esprits puis je regardai mon compteur : 21km en 1h57mn. Bien : je n'aurai pas de mal à me souvenir de mon chrono !
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La suite n'est que formalité : je redescendis  une vingtaine de minutes plus tard pour rejoindre la Benz. Le vélo réintégra le coffre et je refis en voiture les pires kilomètres que j'avais jamais parcouru à vélo depuis que j'avais enfourché cette machine infernale lors de l'été 1996. En haut du Ventoux, l'état d'esprit est très complice. On partage les mêmesDSCF4136a émotions et les rapports sont très conviviaux. Plusieurs personnes acceptèrent de me prendre en photo : l'une après avoir ressorti le vélo pour une seconde arrivée sous le feu du photographe, d'autres pour quelques clichés devant la tour de l'observatoire météo, géré par l'Armée de l'Air (Base aérienne 115 - Orange), et enfin pour la photo-souvenir, revêtu des couleurs des Jacques de Camblain-l'Abbé.DSCF4141
DSCF4147












Je passai la fin de vaison-Pont romainmon séjour en Provence à me balader dans la région embaumée des senteurs de lavande, à visiter VAISON-LA-ROMAINE, tristement célèbre à la suite des inondations de septembre 1992, mais tellement riche de vestiges gallo-romains. Je me suis rendu également à MALAUCENE connue pour être l'une des trois "villes-départ" pour l'ascension du Mont Ventoux. En reconnaissance, je fis la montée en voiture en me promettant de revenir sur les lieux pour ajouter cette troisième performance à mon modeste palmarès. Je ne me sentais pas de taille à m'exécuter dans l'immédiat, contrairement aux valeureux membres du club " Les cinglés du Ventoux" qui, pour mériter ce titre, exécutent les 3 ascensions dans la même journée ! Fan de lune...!!!(1)lavoir_place_cornillac.jpg
vaison-Theatre-antique.jpgMalaucene-generale.jpg














(1) Fan de lune ! : Expression provençale dont on se sert dans les situations de surprise, d'étonnement, d'admiration, de désarroi... 
 

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 11:55

Soulagé et satisfait d'avoir réussi mon ascension depuis SAULT, Je suisVentoux tour1
 rentré à l'hôtel où je me suis refait une santé. Après une heure de repos, je suis descendu au restaurant puis j'ai repris la voiture pour me diriger vers SAULT dont je n'avais vu que l'entrée dans la matinée.

DSCF4102
SAULT est un village qui surplombe un plateau où sont cultivés des plants de lavandes fines. Perché à 776 m d'altitude, le bourg est une charmante station climatique très calme.

Voici quelques photos que j'ai pu faire fin mai, à une période de l'année où les touristes ne sont pas encore en trop grand nombre et le temps déjà très agréable.

DSCF4104

Ci-contre, l'église romane Notre Dame de la Tour

Le calme ambiant était propice au repos et le salut échangé avec quelques promeneurs, souvent vêtus des tenues colorées de leurs clubs de cyclotouristes était très complice.
 
DSCF4107



DSCF4118 Le dédale des petites rues étroites, au bord desquelles se dressent des maisons à l'architecture parfois étonnante,  débouche sur des places paisibles avec quelques commerces dont certains étals et vitrines peuvent être tout-à-fait originaux.                                  

           DSCF4120                      

 

 

 


DSCF4110 
Voilà. Ce joli village de Sault vaut réellement le détour et la beauté des paysages qui l'entourent
contribue à donner la sérénité nécessaire aux cyclistes qui se préparent à affronter les difficultés que représente l'ascension du Mont Ventoux. 
Le lendemain, je devais me rendre à Bedouin afin de faire en voiture la montée du Mont Chauve simplement pour me rendre compte de la différence de difficulté entre cette ascension et celle effectuée le matin.




La Lavande

une raison de vivre....

...que tant de force soit dans un parfum ne peut paraître exagéré qu'à ceux qui n'ont jamais eu à se réconforter l'âme en touchant l'âme d'une patrie
Jean Giono

Giono ne s'était pas trompé en affirmant que la lavande était "l'âme de la Haute-Provence", aujourd'hui elle le demeure. Sur les sols calcaires, pauvres et brûlés par le soleil, cette plante à parfum est devenue le symbole d'un terroir et a forgé le Pays de Sault et lui a donné une identité particulière.

Venue sans doute de Perse ou des Canaries, la lavande pousse en Provence depuis des siècles. C'est là sur ces hautes terres de solitude qu'on la rencontre, là où le climat favorise la quintessence de ses propriétés.

Le royaume de la lavande ce fut d'abord nos collines et nos montagnes. C'est ainsi qu'elle a établi son territoire sur les pentes du Mont-Ventoux et de la montagne de Lure, mais également dans le Diois et les Baronnies. La cueillette de cette lavande naturelle se pratiquait depuis plusieurs siècles. En 1770 un arrêt du Parlement de Provence tente de réglementer les coupes de lavandes afin de protéger l’apiculture et c’est dans le même esprit que l’on retrouve une ordonnance des Consuls de Sault en date de l’année 1777 qui interdit « la coupe des fleurs de lavande et des plantes odoriférantes pour la sauvegarde des abeilles du terroir ».
La vente des fleurs bleues constituait une activité secondaire aux côtés d’activités traditionnelles comme la culture des céréales ou l’élevage, mais petit à petit les paysans prirent conscience que cette manne providentielle pouvait devenir encore plus rentable en entretenant les lavanderaies naturelles. De plus, la fumure naturelle des troupeaux pâturant au milieu de ces plantes aromatiques, favorisait  l’épanouissement de ces « baïasses » ou        « badasses » (lavande en provençal).
Au fil des ans la cueillette prenait de l’importance et de véritables chantiers de « coupe » étaient organisés. Des distilleries itinérantes venant de Grasse étaient véhiculées avec des charrettes tirées par des mulets.

La demande en essence croît brusquement à la fin du XIXe siècle. Vers 1880 la maquette d’un nouvel alambic est conçue par M. Joseph Marie de Sault et dès 1884, la distillerie à vapeur fait son apparition. Dès le début des années 1900 la situation évolue rapidement ; la mise en culture de la lavande dans les zones pauvres est préconisée comme remède à l’exode rural et à l’abandon des montagnes.
Ainsi vers 1905 deux Saltésiens, les frères Marie ont l’idée de prélever de jeunes plants dans les lavanderaies naturelles pour les repiquer dans leur propriété située dans le val de Sault.
L’âge d’or de la lavande : C’est entre 1910 et 1914 qu’à commencé la « deuxième époque » de la lavande. Les parfumeurs de Grasse s’aperçoivent que la lavande de la région de Sault et de Lagarde donne une essence de qualité. Les acheteurs affluent, les courtiers se multiplient et c’est durant la décennie 1920 – 1930 qu’on assiste à une véritable fièvre de plantation. Ceci induit une profonde transformation du parcellaire cultural.

Pour la coupe, les gens du pays ne suffisent plus, on fait appel à de la main-d’œuvre étrangère, Italiens du Piémont surtout mais des aussi des Espagnols.
Entre 1925 et 1930, la technique de bouturage s'impose pour le lavandin, avec des sélections pour la recherche des plants offrant un meilleur rendement en essence et une meilleure résistance et adaptation aux terrains.

C'est également à cette période que sont concentrés les efforts sur la mécanisation et la modernisation de la culture. Monsieur Félix Eysseric de Nyons présente le premier prototype de coupeuse mécanique en 1952. La mécanisation de la coupe est une véritable révolution, à partir des années 1970 la coupe manuelle est totalement abandonnée. En 1995 Monsieur Christian Rey de Sault  invente la coupeuse automotrice et la même année on crée la distillerie du Claux du Puits à Saint Trinit, alimentée par des chaudières à gaz.

La période 1960 – 1980 marque la fin des années glorieuses. Les producteurs subissent tout au long de ces deux décennies l’interminable phénomène de « yoyo » des cours de l’essence. On constate que la lavandiculture entre résolument dans l’ère de la réalité économique contemporaine et qu’il sera de plus en plus compliqué d’assurer l’avenir de cette production spécifique.

Si l’avenir n’est pas tout bleu, les gens d’ici ont foi en leur pays et leur volonté montagnarde les incite à ne pas baisser les bras. Les hautes-terres se livrent en couleurs et en parfums, séduisantes et multiples, elles s’ouvrent à nos regards, à nos sens, à nos passions, à nos curiosités.

Ici, non content d’éclairer, le soleil éclabousse. Le vent est son complice, tous deux sont garants de cette lumière exceptionnelle qui inonde les champs de lavande.

Tiré en majeure partie de l'ouvrage "La Lavande, voyage au pays bleu" de Jean-Paul Bonnefoy, Editions A. Barthélemy.
 




Extrait du site du Syndicat d'initiative de SAULT

 
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 13:40

"Sommet de légende, col mythique, terrifiant parventoux tour2
 sa pente, impitoyable, le Mont Ventoux fait frémir
 le cycliste le plus entraîné. Un incontournable."


      C'est en ces termes que le site SPORT-PASSION présente le Géant de Provence.

     Avant d'affronter LE MONT VENTOUX, je n'avais jamais abordé l'ascension d'un grand col de montagne. J'avais bien eu l'occasion de "tâter du pourcentage" en allant de ROSAS à CADAQUES (CATALOGNE) pendant plusieurs années mais, bien que la pente soit sérieuse, elle ne dure que 8km, dont 5km à plus de 7%. 

      C'est vous dire que je ne faisais pas le fier avant de partir pour le Vaucluse. Je me disais que j'essaierai de poser le pied à terre le moins souvent possible et que les années suivantes, je tâcherai de faire mieux.

       Il faut savoir que l'ascension du Mont Ventoux peut s'effectuer au départ de trois villes : MALAUCENE, BEDOIN ou SAULT, cette dernière étant la plus facile et BEDOIN la plus renommée (pente à 7,5% de moyenne)...j'ai choisi de monter la plus facile...!DSCF4064

        Après avoir passé une bonne nuit pour récupérer des fatigues du voyage, Je me levai à 08h00. (Ca discutait pas mal dehors. Je mis le nez à la fenêtre et j' aperçus des cyclistes déjà prêts pour aller à la conquête du monstre !). Petit-déjeuner puis, "tout tranquillo", j'enfourchai mon vélo pour une sortie de reconnaissance. L'hôtel se trouvait à 3 ou 4km de Sault. Quand j'ai vu le panneau indiquant "Le Mont-Ventoux 26km", je fus pris d'impatience. J'étais au bord du bol de sangria...impossible de résister : je posai pied à terre, je mis le compteur à zéro...C'était parti !


         De SAULT, l'itinéraire commence par une descente qui vous amène sur 2 ou 3 km dans une plaine où sont cultivés des plaDSCF4068nts de lavande. Ensuite, l'ascension proprement dite commence à traveventoux-montee-station-meteo.jpgrs la forêt  pendant une quinzaine de kilomètres à environ 6%, s'infléchissant dans les derniers kilomètres pour arriver au Chalet Reynard. A cet endroit, nous arrivons sur le dernier tronçon de 6 km à une moyenne de 8% de pente qui traverse une nature aride, véritable amas de pierres blanches que j'ai eu la chance de traverser dans des conditions climatiques satisfaisantes. 

         Pendant toute l'ascension, mon souci a été de gérer au mieux une allure...comment pourrais-je dire..."raisonnable", peut-être ? De toutes façons, quand on n'appuie plus sur les pédales, on s'arrête !!! Eh bien, jamais je me suis arrêté ! Je terminai l'ascension du Mont Chauve dans le brouillard : 26km en 1 heure et 37 minutes, soit 16km/h.
          DSCF4092
       Je ne parviendrai pas à vous faire comprendre ce qui se passe dans la tête au moment où on atteint le sommet d'un colosse aussi mythique. Quelle satisfaction ! Quel bonheur d'avoir réussi ce que l'on ne se croyait pas vraiment capable de réaliser ! C'est immense.

          Après avoir retrouvé mes esprits et un peu de force, j'ai repris le vélo pour faire la route en sens inverse, mais...un peu plus vite !!! J'ai rejoint l'hôtel, j'ai mis mon vélo dans le coffre de la voiture et je suis remonté en haut du Mont Ventoux. Je dois vous dire que la sensation de refaire ce chemin fait à vélo une heure auparavant était étrange. Là-haut (sur la montagne), un cycliste qui avait terminé, lui aussi, son ascension m'a volontiers pris quelques photo. Ensuite, je suis allé dans une petite boutique qui jouxte la station météo où j'ai pu m'offrir quelques petits souvenirs pour me rappeler ce grand moment, dont une tunique sans manche floquée :


                        "COL DU MONT VENTOUX 1912 mètres"  
 

ventoux-montee.jpg
....Je ne savais pas, alors, ce qui allait se passer le lendemain....
 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:22

        DSCF5604Nous sommes à un mois et demi de
 la 14e édition du Challenge des "Jacques" de Camblain-l'Abbé (c'est dire qu'on n'est plus des gamins et, mises à part les conditions météorologiques, on maîtrise l'affaire !!!)
.

C'est le DIMANCHE 4 AVRIL 2010 que le paisible village de Camblain-l'Abbé verra, le temps d'une bonne matinée, sa population plus que doublée par l'arrivée de plus de 600 cyclos, vététistes et autres marcheurs. L'an dernier, la manifestation a rassemblé plus de 800 inscrits.
C'est vous dire que ça va bouger et que les dames, friandes de beaux mollets, ne sauront plus où donner de la tête !

DSCF5577
Le dernier recensement  du club (c'est la mode en ce moment) faisait état d'une trentaine d'adhérents pour les trois activités, ce qui est loin des effectifs de certains de nos clubs voisins et amis. DSCF5602Aussi, pour organiser une telle concentration dans les règles indispensables de sécurité, le Président du club s'est investi gaillardement dans les démarches nécessaires auprès de la Préfecture du Pas-de-Calais et de la Fédération Française de Cyclotourisme (
http://www.ffct.org/), et a fait appel, comme à l'accoutumée, à tous les adhérents du club et à bonne volonté de leurs épouses pour que chaque poste d'accueil, DSCF5619d'intendance ou de logistique soit activé dans les conditions les meilleures en vue de garantir à chaque sportif en visite à Camblain-l'Abbé une matinée inoubliable.DSCF5621
Sur l'initiative d'un de ses membres, Jean-Jacques MORIEUX et  avec l'assentiment de son Président, Jean-Pierre BREVART, le club cyclo d'
Allouagne (S.L.C.)* a accepté notre invitation et nous fera l'amitié de participer à notre challenge, sortant ainsi du périmètre dans lequel il sévit habituellement. Nous sommes très sensibles à cette démarche et nous assurons à tous les Poulouches** qui feront le déplacement que nous leur réservont le meilleur accueil.
DSCF5932
Cette année, une grande carte topographique sera installée non loin des tables d'inscription afin que chacun puisse rapidement appréhender l'itinéraire de son choix.

Ainsi, vous qui roulez ou qui marchez, notez sur vos tablettes ce nouveau rendez-vous que vous proposent "Les Jacques" pour ne pas oublier de vous rendre à Camblain-l'Abbé, le

                                            DIMANCHE 4 AVRIL 2010



*  S.L.C. : Sports Loisirs Culture
** Poulouche : surnom des habitants d' Allouagne dont l'origine est sujette à diverses interprétations, la poulouche étant à la fois une louche en bois autrefois utilisée pour servir le lait battu et une bassine dotée d'un long manche pour curer les fossés dont les Allouagnais s'étaient fait  une spécialité.

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 18:52

SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 005-copie-1Le 30 janvier s'est tenue l'Assemblée Générale de la Section Cyclo du Club "S.L.C." (Sports Loisirs Culture) d' Allouagne, autour de son Président Jean-Pierre BREVART.



Après le rappel des différentes manifestations de l'année 2009, parmi lesquelles Jean-Pierre a eu la gentillesse de citer qDSCF6080.JPGue votre serviteur avait porté les couleurs du club au sommet du Col du Galibier le 16 juin 2009 (2645m), après avoir franchi la veille le Col du Télégraphe (1566m), le Président a cité les prévisions pour l'année 2010, confirmant la

DSCF6000












sortie cyclo organisée par le club à la salle des sports Etienne LAISNE d' Allouagne le 12 septembre prochain et, répondant à l'invitation du Club "Les Jacques" de Camblain-l'Abbé, invitant les membres cyclotouristes d' Allouagne à s'inscrire pour la sortie qu'ils organisent le 4 avril 2010, avec repas familial à l'issue pour les volDSCF5942ontaires sympathisants !

Après la sortie "extra" de BERGUES en 2009, au terme de laquelle une énorme émotion m'avait été réservée à l' occasion de l'apéritif que j'avais offert pour mon départ en retraite, celle de cette année 2010 est encore dans les cartons mais il y a fort à parier qu'elle est en train de mûrir dans la tête de certains organisateurs dynamiques...!

DSCF5954















Le Président donna ensuite la parole à Marie-France PRUVOST, Trésorière du club et enfin Jean-Luc CORRIETTE aborda le projet d'un coupe-vent aux couleurs du club.
La soirée se termina par un repas fort simple mais Ô combien riche de bonne humeur et de camaraderie.
C'est un vrai bonheur pour moi de rencontrer chacun des membres du S.L.C. au sein duquel j'ai été accueilli comme étant des leurs à part entière même si je partage les couleurs du club avec celles de mon village d'adoption, Camblain-l'Abbé. Merci encore à chacun, c'est franchement génial !
Allez mes jins, je vous laisse après cette petite larme : les Poulouches, on se retrouve le 4 avril : aiguisez vos mollets !!! grosses bises à tertous !
SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 010
SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 016
 
SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 013                         SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 017

SLC - ASSEMBLEE GENERALE DU 30-01-10 012
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 21:01

DSCF7113

Comme chaque année, "Les Jacques" ont tenu leur assemblée générale le 23 janvier 2010.
Au cours de cette réunion, le 1/3 du bureau a été renouvelé. Le Président, Arnaud BAJEUX,a demandé au Trésorier de rendre compte de la gestion de l'exercice achevé.
Les directives pour la réunion cyclotouriste, VTT et marche qui aura lieu le 4 avril prochain ont été reconduites. Camblain-l'Abbé attend la visite d'environ 800 cyclistes et marcheurs.DSCF7148
A la suite d'un souhait émis par quelques adhérents du club S.L.C. d'Allouagne, (Sports,Loisirs, Culture), le club des Jacques accueillera ces derniers lors de la journée du 4 avril.
La date du 6 septembre a été arrêtée pour la sortie du club loin de ses bases : à Roussent, petite ville située sur l'Authie à quelque 15km environ de Berck-Plage.
La réunion s'est terminée par le réglement des cotisations et a été suivie d'un repas très convivial.
DSCF7171.JPGDSCF7163.JPG






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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 23:05

Comme vous l'aurez compris, je vais tenter par le biais de ce blog, de vous faire découvrir les joies de l'effort fourni sur le vélo lorsqu'il est sublimé par les paysages au milieu desquels il est réalisé.DSCF6088.JPG
Je vous remercie d'être indulgent pour mes premiers pas dans la réalisation de cet espace d'échange dans lequel j'évolue "à tâtons", Je vous remercie également de venir y passer quelques minutes ; je vous remercie enfin pour les commentaires et les avis que vous voudrez bien y laisser. Dans un premier temps, je commenterai mes expériences passées, puis je vous ferai part, au fur et à mesure que je les vivrai, de mes dernières découvertes. A bientôt !

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